La fin de l’été est un moment crucial pour les scientifiques car les mesures effectuées à cette époque de l'année sur le trou d’ozone permettent de connaître la tendance pour les mois à venir.
Or en 2005, le trou est particulièrement large. Son étendue est passée de 10 à 24 millions de kilomètres carré entre le mois d’août et le mois de septembre , soit feux fois et demi la surface de l’Europe. Une telle taille n’a été atteinte qu’en 2003, lorsque le plus grand trou d’ozone a été enregistré.
Les premières études menées sur le phénomène à la fin du XXème siècle, ont mis en évidence le rôle destructeur joué par les émissions de chloro-fluoro-carbures (CFC). Grâce aux mesures prises dans le cadre de la convention de Montréal, leur usage a été fortement limité, ce qui devrait permettre d’inverser la tendance dans les prochaines décennies.
Mais les CFC ne sont pas seuls en cause. Depuis quelques années, les recherches ont également mis en évidence l’action fondamentale des nuages stratosphériques polaires (voir le lien: http://www.educnet.education.fr/meteo/atmosph/ozone/html/ozo371.htm ).
Cette nébulosité d'un genre particulier se forme au terme d'un processus complexe, pendant l'hiver austral, lorsque la température de la stratosphère atteint le seuil des -78 degrés. Tant que se maintient l'obscurité hivernale de l'Antarctique, la présence des nuages stratosphériques est inoffensive.
Mais lorsque l'ensoleillement revient, la combinaison de la lumière et des gaz qu'ils contiennent, libère des composés chlorés et bromés nuisibles pour l'ozone. Ainsi, le trou d’ozone se reforme chaque année à la fin de l’été. Il atteint son apogée en septembre et régresse pendant l’automne.
En 2002, une régression du phénomène avait été observée, le trou ne mesurant plus que 15 millions de kilomètre carrés, mais depuis, la tendance s’est à nouveau inversée.
(source: tsr.ch blog)