La coronarographie.... ne jamais attendre le trop tard

Je viens de passer une coronarographie, comme tout le monde, il arrive d'avoir peur...je n'ai pas dormi beaucoup de dimanche soir à mardi midi !!!! La cardiologue avait eu un doute, mais déjà au mois de mars l'an passé avant de subir la prothèse complète du genou.... tout va bien de ce côté là, mais travailler moins et bien manger !!!! les apéros !!!! on prend vite du poids et le coeur, lui doit subir.... et pour finir on pense à certains malaises du côté du coeur...vite essoufflé ... revisite chez la cardiologue et le problème passé est toujours là, mais derrière le coeur !!!!! alors le billard !!!! enfin presque.
Maintenant que c'est fini et qu'il n'a rien que tout est bon .... sauf comme elle dit un petit fils électrique et.... et avec l'âge, il faut tous les ans faire des contrôles, c'est comme la prise de sang.
Bref pour la coronarographie, on ne sent rien du tout, sauf qu'il faut rester sage et ne pas bouger.... pauvre fumeur !!!! c'était mon voisin de chambre, il avait sûrement fumé juste avant et 8h après, il s'est levé pour aller en fumer une !!! j'ai entendu une réflexion d'un docteur qui cherchait après lui, dire.....c'est très bien qu'il continue !!!! s'il le veut comme cela....48 ans et déjà qu'il ne lui reste que 40/100 du coeur...
Revenons à nos moutons, la place est endormie, après toutes les préparations le docteur vous dit je commence... trop tard, il est déjà près du coeur et vous suivez l'analyse, puisse que vous avez aussi un travail à faire... le plus dur reste à venir lorsque vous vous retrouvez dans votre chambre... ne pas bouger la jambe droite rester dans son lit ... pour tout.... pour tout, j'ai dis !!! et voir une journée de printemps !!!


LA CORONAROGRAPHIE

La coronarographie est un examen radiologique permettant de
visualiser les artères coronaires sur un moniteur (écran TV). Il permet
aussi de mesurer la pression et le débit cardiaque, ainsi que de
visualiser les cavités cardiaques.
Un éventuel obstacle responsable, par exemple, d’une insuffisance
cardiaque, d’une angine de poitrine ou d’un infarctus du myocarde
peut ainsi être repéré.
Cet examen nécessite l’utilisation d’un produit opaque aux rayons X
(produit de contraste). Ce produit à base d’iode est amené jusqu’aux
coronaires par de fins tuyaux (sondes ou cathéters.
Les artères sont les vaisseaux (ou canaux) qui conduisent le
sang oxygéné aux différents organes. Les artères coronaires
amènent le sang oxygéné au coeur.
Comment cela se passe-t-il ?
Le déroulement de l’examen peut varier d’un hôpital à l’autre.
La préparation de l’examen
Cet examen nécessite le plus souvent une hospitalisation de minimum 24 heures. Vous êtes
hospitalisé(e) en général la veille de l’examen. S’il ne l’a pas fait auparavant, votre cardiologue
vous examine et vous interroge à propos de vos problèmes de santé et des médicaments que vous
prenez habituellement.
Une infirmière rase la zône autour de laquelle on introduira les sondes (plis de l’aine, du coude ou du
poignet) afin de rendre plus facilement cette zône stérile.
Si vous vous sentez trop nerveux(se), vous pouvez demander un calmant supplémentaire.
Juste avant l’examen, l’infirmière vous demande d’uriner et d’enfiler une blouse ample.
Elle place une perfusion (baxter) dans une veine de votre bras, qui servira à injecter des médicaments
en cas de nécessité. Ensuite, vous êtes amené(e) en lit dans la salle d’examen.
Le déroulement de l’examen
Vous restez en général plus ou moins 1 heure dans la salle. L’examen proprement dit dure entre 15
et 35 minutes. Vous restez conscient(e) tout le temps.
Vous êtes installé(e) sur la table d’examen en
position couchée sur le dos.
Votre rythme cardiaque et votre tension artérielle
sont contrôlés pendant toute la durée de
l’examen. Une infirmière désinfecte l’endroit
d’introduction de la sonde et vous recouvre de
draps stériles. Veillez à ne pas toucher ces draps.
Une anesthésie locale est réalisée à l’endroit de
l’introduction de la sonde. Elle permet de ne pas
avoir mal. Ensuite, le médecin pique dans l’artère
(ponction). Il place un tuyau guide (introducteur)
et introduit par là une sonde jusqu’aux artères
coronaires. Cela peut provoquer une gêne locale
de courte durée.
Il injecte le produit de contraste. Cela peut
entraîner dans certains cas une sensation de
chaleur de 15 à 20 secondes dans tout le corps
en fin d’examen. Deux ou trois sondes sont nécessaires pour l’examen.
A la fin de l’examen, le médecin enlève l’introducteur puis l’infirmière place un pansement compressif
au point de ponction pour éviter tout saignement. Ensuite, vous êtes reconduit(e) dans votre
chambre. Le pansement restera en place entre 2 h et 24 h.
Dernière mise à jour : 15 décembre 2005
Photo issue des Cliniques Universitaires de Mont-Godinne
LA CORONAROGRAPHIE
Après l’examen
Si la sonde a été introduite au niveau de l’aine, vous restez allongé tout à fait à plat dans votre lit, la
jambe bien étendue afin d’éviter tout risque de saignement à l’endroit de la ponction de l’artère. Le
médecin vous indiquera quand vous pourrez vous lever. Pour les mêmes raisons, si vous devez
tousser ou si vous avez besoin d’aller à selles, exercez une pression à l’aide des deux mains sur le
pansement compressif.
Si la sonde a été introduite au niveau du bras, il devra rester tendu.
Si elle a été introduite au niveau du poignet, vous ne pouvez pas le plier.
Buvez beaucoup d’eau (1,5 à 2 litres) pour éliminer le produit de contraste injecté pendant l’examen.
Vous pouvez manger un repas léger 2 h après la coronarographie.
Si vous ressentez une douleur ou une sensation de chaleur au niveau du pansement ou, selon
l’endroit d’introduction de la sonde, de la jambe, du pied, du bras ou de la main, signalez-le rapidement
à l’infirmière.
Une infirmière enlève la perfusion dès qu’il n’est plus nécessaire d’injecter des médicaments ou des
liquides.
Les résultats de l’examen et le traitement adéquat vous sont communiqués dès la sortie de la salle
d’examen ou de retour dans votre chambre. Votre médecin traitant recevra un rapport complet dans
les jours qui suivent.
Avant votre départ, un électrocardiogramme et une prise de sang de contrôle sont souvent réalisés.
Prévoyez de vous faire reconduire afin de limiter les mouvements trop importants à l’endroit de la
ponction...
Les jours suivants
Vous pouvez prendre une douche le lendemain et un bain le surlendemain.
Durant trois jours, soyez prudent(e) dans vos mouvements afin d’éviter tout saignement ou hématomes
(bleus) à l’endroit de la ponction : bougez doucement, montez les escaliers en faisant des pauses, ne
portez pas de charges trop lourdes, évitez les longs trajets en voiture.
Quels sont les risques ?
Ils sont rares et le plus souvent sans gravité. Les plus fréquents sont :
- Un saignement, un hématome ou une ecchymose (un « bleu ») au point de ponction.
- Une réaction allergique lors de l’injection du produit de contraste.
D’autres complications, rares, sont possibles. Nous vous invitons à en discuter avec votre médecin.
Pensez-y avant l’examen …
- Remettez au cardiologue les résultats d’examens précédents en votre possession et la liste
des médicaments que vous prenez (ex. aspirine, anticoagulants, antidiabétiques…)
- Signalez-lui vos problèmes de santé (ex. problèmes aux reins, diabète, infections, problèmes
de coagulation, asthme…), vos allergies (ex. iode), toute possibilité de grossesse.
- N’oubliez pas les documents et effets nécessaires à toute hospitalisation, et
entre autres, carte SIS, vignettes de mutuelle et carte d’identité…
- Ne prenez pas d’objets de valeur avec vous.
- Soyez à jeun 6 à 8 h avant l’examen (sans manger ni
boire) et ne fumez pas 24 h à 48 h avant l’examen.
- Prévoyez de vous faire reconduire.
A tout moment…
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser au personnel
soignant et médical.
Si vous ressentez la moindre douleur, signalez-le aussitôt.

Oh... moi, je suis rentré en voiture !!! seul, très détendu....et quelques jours sans travailler

Je suis très contente pour toi Raymond,vraiment très très contente.
L'année dernière pour mon mari cela ne s'est pas passé aussi bien.

Nous fumions tous les deux,et je peux dire que je suis fière d'avoir arrêté de fumer depuis pratiquement 5 semaines et mon mari depuis 4 semaines.
On a eu un accompagnement médical,c'est vrai,mais puisque cela existe maintenant pourquoi pas en profiter. C'est le cardio-chirurgien qui nous a proposé à tous les deux de prendre un médicament qui mettrait les "neurones" à zéro,donc on n'a plus envie de fumer, car c'est là le gros problème cette envie de fumer.
Cela reste difficile de ne pas fumer surtout lorsqu'on fume aussi longtemps que nous, mais avec le médicament et une bonne dose de volonté on peut y arriver. L'envie de fumer est toujours là pour tous les deux,mais çà va on cherche à s'occuper pour ne plus y penser.

Chez nous le problème était double,mon mari ne pouvait plus fumer des cardiologues,mais ni l'un ni l'autre on avait envie d'arrêter, ceux qui fument comprendront,les autres non je crois pas.

Donc double problème, pas envie d'arrêter,mais il fallait,j'ai donc décidé d'arrêter par amour pour mon mari, et voilà j'y suis arrivée,je ne sais pas si j'arriverai à arrêter pour toujours, je n'ose pas dire "fontaine je ne boirai pas de ton eau",mais pour le moment je suis fière de MOI.

Le danger.... si on peut dire danger de reprendre la cigarette....et où on a une forte envie, c'est au moment où l'on boit un verre !!!! Je crois qu'il faut ajouter et devenir avare !!!! lorsque l'on voit le prix d'un paquet ...... lorsque j'ai arrêté il y a plus de 30 ans, ma première idée, c'était de voler l'état en ne lui donnant plus d'argent.... et là, je me suis fait avare ce qu'il m'a donné un sérieux coup de mains, mais courage tenez bon car vos poumons là, ils sont marqués le restant de la vie et récupérer c'est faux, car si tu passes des tests sur la force des poumons et avoir des graphiques, tu comprendras beaucoup de choses sur l'étendue des dégâts, mais ce qu'il te reste, maintient le, car cela te permet encore de respirer .... leurs volumes d'air qu'ils peuvent absorber ... il faut le protéger. ENCORE UNE FOIS TENEZ BON
Un exercice qu'il faut faire, le plus possible, c'est d'aspirer à fond.... lentement et d'expirer à fond, idem, lentement. Le plus souvent possible pour reprendre un peu de volume. j'ai bien dit lentement pour ne pas fatiguer le coeur. Ne va pas de suite en haute montagne, faire cette exercice tu comprendras !!!!

Merci pour tes conseils Raymond. On va essayer ton petit truc.

Très bon truc pour les gens qui arrêtent de fumer

De mon côté je n'ai jamais touché une cigarette de ma vie

Et oui, d'où vient la guerre aux fumeurs et je suis pour, de toutes mes forces... les fumeurs dehors ! même loin d'une fenêtre que je pourrais ouvrir. Si je disais qu'à 50m je sens un fumeur au bois !!!

Je vais me permettre de donner mon avis, la guerre aux fumeurs, mais pourquoi est-ce-que ce sont toujours les anciens fumeurs qui font le plus de leur nez ET SONT LES PLUS CHIANTS.
J'ai assez d'exemples dans ma famille, mon père entr'autre, il a fumé jusqu'à ses 52 ans,et puis suite à un infar il a arrêté,mais il a arrêté PAR PEUR DE MOURIR. Un oncle pareil, il m'a tellement énervée il y quelques semaines que lorsque j'ai pris le volant pour rentrer à la maison,j'ai manqué faire un accident, j'étais tellement énervée par ce qu'il avait osé dire,alors qu'il avait fumé pendant 50 ans.
Maintenant fumer c'est comme si on avait fait un crime comme si on était des pestiférés.
D'ailleurs j'ai décidé il y a quelques semaines déjà que si je commençais à interdire aux gens qui viennent chez moi de fumer,c'est que je deviendrais la pire des cloches,car j'ai fumé pendant plus de 40 ans.Je n'interdirai rien, les fumeurs ou non fumeurs sont les bienvenus,je ne dirais pas comme certains les fumeurs DEHORS. Je ne pense pas à toi Raymond,j'ai lu çà sur des sites météo il y a bien un an
On peut mourir à cause de la cigarette c'est vrai, surtout dans le cas de mon mari, maiS ON peut très bien mourir par tout ce qu'on trouve dans notre air à Bruxelles.D'ailleurs ce ne serait pas pour mon mari eh bien je continuerais a fumer. C'est pour l'aider que j'ai arrête,car il n'avait pas envie non plus d'arrêter. Mais çà pas beaucoup de gens peuvent le comprendre.
Il a été prouvé il n'y a pas longtemps que ceux qui arrêtent de fumer risquent un cancer endéans les 2 ans qui suivent l'arrêt.Si j'étais certaine d'être atteinte d'un cancer endéans les 2 ans je peux t'assurer que je recommencerais directement.(reportage passé à ANtenne 2 France)

Une petite anecdote :un ami c'est fait eng... par un cardiologue parce qu'il fumait trop,il devait arrêter tout de suite etc..et...enfin le bazar habituel, eh NOTRE AMIS N AVAIT JAMAIS FUME DE SA VIE

J'aime et même plus j'adore ta réponse, enfin on ne peut pas dire j'adore !!!! mais je savais que ta réaction devait venir ... car avoir fumé jusque maintenant, je te comprends, bon, mon fils vient à la maison, il ne sort pas, quoique sa femme sort et alors lui aussi.....mais il est interdit à un représentant de fumer dans ma maison.....
Maintenant revenons à nos vieux à nous..... fumeur, et même pire...ils chiquaient....et la mort ne venait pas de là. Donc maintenant, il y a quelque chose dans la qualité du tabac qui tue, moi, voilà ma guerre.
Tu sais j'ai vécu sur la route près de 10 000 km pendant près de 5 à 6 ans, alors j'ai vu.... des cultures de tabac que le fermier nous a avoué qu'il ne fumerait jamais la saloperie qu'il devait cultiver.....
Il y a eu du bon tabac.... d'Obourg.... La Hamaide...Semois... sans produit.
Bon, ce que tu achètes dans les magasins!!!! pour te nourrir..... ?????
J'en passe, mais j'ai aimé ta réaction..... je t'approuve.

Raymond.
Ben tu sais comment je suis hein Raymond.