bonjour,
il y a quelque chose qui s'est passé très grave dans la région d'isère en France! c'est la route ou j'ai passé et j'ai pu le voir des traces qui se trouve environ 15m bas d'un pont!!!
voici de l'article
Accident de car polonais en Isère: les familles des victimes à GrenobleLes familles des victimes de l'accident du car polonais dans lequel 26 pèlerins ont péri dimanche à Vizille (Isère), sont arrivées lundi à Grenoble afin d'identifier les dépouilles et de se recueillir dans la journée sur les lieux de la catastrophe.
L'accident a fait, selon un dernier bilan, 26 morts, 14 blessés graves --dont deux dans un état critique-- et 10 blessés légers.
La cinquantaine de proches des pèlerins, dont la plupart étaient en pleurs, ont été accueillis vers 10H00 à la préfecture de l'Isère à Grenoble, a constaté un journaliste de l'AFP. Des prêtres, médecins et psychologues polonais les accompagnaient.
Chaque famille a été reçue individuellement par les autorités et les membres des secours aidés d'un psychologue polonais qui leur apprenaient le sort de leurs proches.
Un bus devait ensuite se diriger vers le CHU de Grenoble où sont hospitalisés la plupart des blessés. Un autre bus devait amener le reste du groupe à la chapelle ardente érigée aux pompes funèbres de Grenoble à proximité de cet hôpital.
Si les familles le désirent, elle pourront se rendre dans la journée sur le lieu de l'accident. Un car a été affrété à cet effet.
Les techniciens del'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie effectuent depuis lundi matin des prélèvements dentaires et ADN pour identifier les victimes. Neuf corps ne peuvent pas être identifiés par leurs proches en raison du degré très important des brûlures, selon le lieutenant-colonel de la gendarmerie Thierry Rousseau.
Le car immatriculé en Pologne transportait 50 personnes dont 47 pèlerins, deux chauffeurs et une accompagnatrice originaires de la région de Szczecin (nord-ouest de la Pologne), qui revenaient du sanctuaire marial de Notre-Dame de la Salette (Isère) quand l'accident s'est produit, sans doute dû à un problème de freinage.
Le car roulait sur une portion particulièrement raide de la Route Napoléon (RN85), interdite aux transports en commun sauf dérogation.
Selon des motards qui le suivaient, il roulait à 70 km/h depuis un certain temps, avec les feux stop allumés, et des étincelles jaillissaient du véhicule, a rapporté le procureur de Grenoble Serge Samuel en précisant qu'une enquête judiciaire en flagrant délit pour homicides involontaires avait été ouverte.
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, chargé de la prévention routière, s'est engagé dès dimanche lors de sa visite au CHU de Grenoble à "faire recenser
tous les points noirs" des routes françaises.
Le président polonais Lech Kaczynski, qui s'est rendu dimanche en compagnie de son homologue français au CHU de Grenoble, a proclamé un deuil national de trois jours en Pologne tandis que le ministère polonais des Transports a ordonné un contrôle détaillé de l'état technique des autocars dont disposent les transporteurs et les agences de voyages en Pologne.
Le chef de l'agence qui organisait le voyage, Marcin Szklarski, a affirmé que "le transporteur a assuré que son autocar Scania, datant de 2000, avait subi avec succès des tests techniques en Allemagne, il y a trois semaines".
De nombreux accidents sont survenus sur cette route, connue pour son fort dénivelé et interdite aux camions et autobus ne possédant pas un triple système de freinage qui empêche un échauffement des freins.
L'enquête devra déterminer si le bus polonais était équipé de ce système. Un expert devait être nommé lundi par le Parquet de Grenoble pour examiner la carcasse du bus, enlevée dimanche soir pour être entreposée dans une caserne militaire à Grenoble.
L'accident le plus grave sur cette portion de route s'est produit le 18 juillet 1973, faisant 43 morts et 6 blessés dans un carbelge.