Cette fin juin est durablement marquée par une descente d'air froid qui concerne essentiellement les îles britanniques et la France.
Malgré une hausse provisoire des températures attendue autour du 30 juin, les tendances météo à long terme envisagent la persistance globale d'un temps "plus frais que la normale" sur l'Europe de l'ouest pour la première quinzaine du mois de juillet. (Notre carte). Parallèlement, la vague de chaleur qui sévissait en Afrique du Nord régresse lentement sous l'effet des vents d'ouest, mais la Grèce et le Proche-orient restent sous l'influence de masses d'air très chaud. Cette chaleur aura même tendance à remonter sur l'Europe centrale puis vers les pays baltes.
Une anomalie négative de température se dessine donc pour la France et la péninsule ibérique, tandis que les températures deviendront supérieures aux moyennes sur l'Europe du Nord.
La deuxième quinzaine de juillet devrait voir un amoindrissement de ces contrastes, mais les températures devraient rester un peu plus fraîches que les moyennes sur le sud-ouest de la France et sur la péninsule ibérique. En revanche, les fortes chaleurs devraient perdurer de la Russie à la Scandinavie et jusqu'au nord des îles britanniques: les pays du Bénélux pourraient alors connaître une situation anticyclonique proche de ce que l'on a connu en avril dernier.